Adopter une approche humaine de la dépendance
À l’automne 2019, la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn doit présenter sur la base de la grande concertation nationale lancée l’année dernière un projet de loi visant à améliorer la prise en charge de la dépendance. Un sujet sur lequel Azulis Capital est loin d’être novice et se positionne depuis plusieurs années. Notamment au travers de sa participation au capital de groupes qui s’inscrivent dans le marché de la Silver Economie.
Silver Économie : marché empreint d’humanité
« Le processus de vieillissement de la population française influence tous les marchés, en particulier celui de la santé et de l’aide à la personne », rappelle Christine Mariette, associée gérante chez Azulis. En 2030, 20 millions de Français auront plus de 60 ans, 11 millions plus de 75 ans et la France comptera près de 2,5 millions de « seniors dépendants » de plus de 85 ans. Ce « papy-boom » nécessite le développement d’un écosystème d’activités réunies au sein de la Silver Économie. Ce très vaste marché attire les investisseurs.
Pourquoi ? Parce qu’il est très segmenté ! Entre les seniors « actifs » (60-74 ans), les « fragiles » en recherche d’autonomie (75-84 ans) et le grand âge en perte d’autonomie (plus de 85 ans), les besoins ne sont pas les mêmes. De quoi permettre le développement de très nombreuses PME ambitieuses, actives et dynamiques, « d’excellentes plateformes de croissance interne comme externe. » Ce réservoir de talents représente une formidable opportunité pour Azulis Capital, dont le credo est de faire émerger les champions de demain. « Il faut être capable d’identifier les entreprises à fort potentiel, les accompagner dans leur croissance, soutenir les équipes avec cette idée que dans cet univers, « l’humain est la première création de valeurs », ce qui est extrêmement valorisant pour un investisseur » comme Azulis Capital, fortement engagé dans une démarche RSE, ajoute Christine Mariette.
Contribuer à faire émerger des leaders de la Silver Economie
Dans sa recherche de futurs leaders de la Silver Économie, Azulis Capital cible principalement des entreprises dont les dirigeants disposent d’une « certaine vision stratégique et humaine de leur marché. »
Sur le segment de la perte d’autonomie, où le marché des EHPAD privé se concentre rapidement, on sait qu’en France, « les 800 000 places offertes dans les maisons de retraite seront très insuffisantes pour accueillir nos seniors en perte d’autonomie. » Les passerelles entre le maintien à domicile et l’accueil en résidences constituent les enjeux d’aujourd’hui et de demain pour nos seniors et la société que nous voulons construire.
Après avoir soutenu le développement de DOMIDEP, aujourd’hui dans le top 5 des groupes de maisons de retraite, l’idée de participer au développement de passerelles a motivé le fonds Azulis capital, pour faire émerger un nouveau leader DESTIA, capable de se positionner sur le marché du maintien à domicile et d’offrir une autonomie aux personnes les plus fragiles en recherche d’autonomie « à la maison, le plus longtemps possible ».
Dans la continuité, Azulis Capital a également identifié, Vivalto vie, spécialisé dans la gestion de maisons de retraite médicalisées en s’associant à une équipe qui partage des valeurs communes. Vivalto Vie s’est depuis hissé dans le top 15 des groupes de maisons de retraite françaises. « Nous ne nous sommes pas trompés ! » sourit aujourd’hui Christine Mariette.
Vivalto Vie, l’EHPAD « comme à la maison »
Positionné sur le segment moyen de gamme, qui garantit à ses résidents un reste à charge abordable, Vivalto vie est particulièrement présent dans les zones rurales de l’Ouest de la France. Pour mieux prendre en charge les personnes âgées, le groupe cultive la proximité. « Au sein de nos établissements, nous tentons de recréer le ‘comme à la maison’ », explique Guillaume Raoux, Directeur Général du groupe. Le but de cette démarche est simple : il s’agit de lutter contre le « syndrome de glissement » des résidents, très souvent rencontré quelques jours après leur arrivée dans les EHPAD.
« Nous privilégions des environnements proches de ce que les personnes qui nous rejoignent ont pu connaître à domicile »
précise Guillaume Raoux, Directeur Général du groupe. « Nous leur permettons d’ailleurs d’amener leurs meubles afin de créer des repères. » Le « comme à la maison » s’illustre également par la cuisine proposée, véritable « madeleine de Proust » des pensionnaires.
Pour garantir les meilleures conditions d’accueil, tout en respectant le budget des résidents, Vivalto vie compte sur sa stratégie de maillage territorial, organisée autour de son réseau existant. « Les directeurs opérationnels sont plus présents, des passerelles peuvent être créées pour les résidents comme le personnel et nous pouvons mutualiser nos moyens sur un département grâce aux contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (CPOM) », détaille Guillaume Raoux. Grâce à cette stratégie, Vivalto vie assure un taux de remplissage de 99%, contre 95% pour les grands groupes français.
Et pour maintenir ce taux, le groupe peut compter sur le soutien de poids d’Azulis Capital. « Nos valeurs sont parfaitement alignées. Je sais que je peux compter sur leur aide pour sans cesse améliorer les conditions des résidents et l’attractivité de Vivalto vie », se réjouit Guillaume Raoux. « Nous échangeons beaucoup avec les dirigeants accompagnés », ajoute Christine Mariette. « Qu’il s’agisse de conseil au quotidien ou pour répondre à leurs problématiques comme le recrutement ou la communication, avec notamment un carnet d’adresses par secteur d’activité. » Pour ce pilier d’Azulis Capital, le rôle de l’actionnaire n’est pas de devenir source d’anxiété pour le dirigeant, mais bien de se positionner comme un solide partenaire de confiance. C’est aussi cela, la condition de l’autonomie pour un dirigeant !